|
Un Départ difficileUn départ difficile mais plein de bonne humeur nous réunit, nous, les sept participants de cette première édition de L’Odyssée Transalpine. Nous sommes prêts à traverser les Alpes, de Gourdon (06) à Saint Hilaire du Touvet (38), en parapente et marche à pied.Au matin du 1er mai, nous sommes tous au décollage Sud de Saint Hilaire pour un vol symbolique. Quelques membres du Club St Hil’Air sont venus nous encourager. Tout est prévu. Les plus chanceux vont voler avec leur tente bivouac, sac de couchage pour les grands froids, sellette et sac de parapente light, les autres ont optimisé leur équipement de vol, laissant tente et popote dans le véhicule d’accompagnement. Après une heure passée à attendre que les nuages montent au-dessus du déco, nous nous envolons pour le vol inaugural en compagnie d’un caméraman de M6 qui nous fera passer sur les ondes. L’air est frais et doux, nous faisons quelques aller-retour près du bi piloté par Ilan emmenant le caméraman de M6 et le laissons pour une petite balade du coté du Touvet, sous les nuages. Rendu à l’atterro nous mettons notre matériel dans le véhicule conduit par Patrick et cinglons vers le sud. Nous avons, d’après la météo, une fenêtre de 2 à 3 jours pour voler au-dessus des Alpes avec un flux de sud. Arrivée dans le sudCinq heures plus tard, nous sommes au col de Bleyne, les nuages, hauts dans le ciel, ne laissent que quelques taches de soleil s’étaler au loin. Nous décollons pour un petit plouf du soir puis remontons dans le véhicule pour un bivouac derrière le déco de Gourdon.Là nous sortons l’artillerie lourde (Tullamore Dew, pistaches, cassoulet, Saint Emilion, pain, Beaufort, pommes et petite poire de derrière les fagots) autour d’un feu de joie. Enfin, nous nous endormons, rêvant des vols prochains et de traversées dans des confluences de météo et de brise à 2800m, au-dessus de belle crêtes. Le premier vol à GourdonAu réveil, nous nous réchauffons au soleil et faisons sécher nos tentes.Après la toilette, un petit déjeuner copieux et la distribution de gâteaux et autres barres énergétiques nous transitons vers le déco. La brise est bien orienté, nous nous mettons en l’air, nous sommes quatre Vulcans sur sept au pays d’Ozone. C’est un régal, le thermodynamique nous monte sans effort au-dessus du plateau. Une heure après, tout se dégrade, les entrées maritimes nous amènent des nuages bas et nous ne sommes pas encore assez haut pour traverser le plateau encore à découvert. Nous sommes obligés d’aller vers le sud au-dessus de Grasse et non pas vers le nord comme prévu. Quelques dizaines de minutes plus tard, les nuages bas ont envahi le ciel et nous sommes contraints d’atterrir. Patrick nous récupère et nous repartons pour le col de Bleyne, 15 km plus au nord et moins vite exposé aux entrées maritimes. Rendus sur place, il est urgent d’attendre, tellement le ciel est incertain. Nous en profitons pour déjeuner et goûter ce reblochon qu’il nous fallait finir sitôt entamé pour cause d’odeurs dans le véhicule. Le déjeuner fini, le ciel ne s’est toujours pas ouvert et nous interdit le moindre vol de distance. Nous décidons donc de partir vers Saint-André-les-Alpes. Le retourSur la route, à Castellane, Patrick a mis les essuie-glaces depuis un moment, nous nous arrêtons au gîte de La Baume.Très sympa ce gîte, esprit cool et libre, pas comme le gîte d’à coté : le Mandarum. Nous marchons quelques kilomètres sous la pluie et rencontrons une très belle salamandre sur le chemin de retour. Elle se prêtre à une séance photo avec bienveillance et pour la remercier nous la mettons sur le coté de la route pour lui éviter de voir de trop près les roues d’un camion. Ces stars, elles feraient tout pour se faire remarquer !!! La soirée se termine par un bon repas. Le lundi, au réveil, il pleut. Nous nous rassemblons dans la salle à manger pour le petit déjeuner et après avoir pris les météos du parcours, je décide de jeter l’éponge. Nous saluons les propriétaires du gîte et nous nous engouffrons dans la navette. Nous trouvons un ciel un peu plus clément à St Hil mais rien de transcendant. Nous nous réunissons au Chalet et convenons de surveiller la météo pour les jours prochains, pour repartir en cas d’amélioration. L’espoirA l’heure ou j’écris ces quelques lignes, je suis certain que ça ne volera pas.Tant pis, nous remettrons ça l’année prochaine. Cette année on aurait pu choisir cette formule : « L’Eau dit ses Transalpines » En attendant je donne rendez-vous aux participants pour élire l’équipe la plus soudée dans l’adversité, celle ayant fait les meilleures photos et celle ayant fait les meilleurs récits, pour leur attribuer les nombreux petits lots (merci à Air et Aventure, à Prévol et à Ozone) Mais il reste les gros lots, Ceux de plus de 50 Euros (merci à Sup'Air, à Prévol, à Air Bulle et à Ozone). Il y en a pour plus de 1400 Euros. Je les remets en jeu et propose donc un challenge dans le même esprit: Le Défi de L'Odyssée Transalpine. |